La quatrième révolution industrielle est aussi celle du travail.
Elle porte en germe de nouveaux métiers qui occuperont une place centrale dans le travail de demain. Si la plupart n’existent pas encore, la question de la transformation des compétences se pose dès à présent avec acuité.
À ce titre, elle exige un effort de formation sans précédent pour que les métiers de demain offrent des opportunités concrètes d’emploi au plus grand nombre.
Car dans un pays où le déterminisme de la formation initiale demeure considérable, la formation tout au long de la vie permet de dépasser le possible et de s’ouvrir de nouveaux horizons.
La révolution numérique bouleverse également notre rapport au travail à l’heure où un nombre croissant de nos concitoyens veulent lui donner un signification particulière, faire oeuvre utile ou encore jouir d’une qualité de vie au travail accrue.
Enfin, elle laisse entrevoir de nouvelles façons de travailler avec l’émergence du travail indépendant, qui met au défi l’avenir du salariat et interroge sur la préservation de notre modèle social.
Les prémices de toutes ces transformations sont déjà observées dans les faits. Elles doivent être appréhendés à travers l’engagement de tous les acteurs publics et privés de l’emploi et la formation professionnelle. Si les enjeux posés font l’objet d’un large consensus, la question des moyens pour y faire face reste en revanche à débattre.
Le paysage de l’emploi et de la formation est riche de celles et ceux qui le font vivre, le pensent, le construisent, le financent, le décryptent, l'enrichissent. À travers des interviews, des portraits et des billets, avec une exigence de pédagogie, nous leur donnerons la parole et mettrons en lumière leur parcours, les actions qu’ils mènent et les innovations qu’ils portent pour penser le monde du travail et bâtir une société des compétences.
Mathias Nirman, fondateur de Chefcab